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Rougeole – Information pour les fournisseurs de soins de santé

Déclaration de cas soupçonnés ou confirmés

Les cas soupçonnés ou confirmés de rougeole, par diagnostic clinique ou épreuve en laboratoire, doivent être déclarés immédiatement au Bureau de santé Porcupine. La déclaration d’un cas soupçonné de rougeole ne doit pas être reportée dans l’attente d’une confirmation des résultats du laboratoire.

  1. Durant les heures normales d’ouverture (du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30), communiquez avec le Service des maladies infectieuses (MI) au 705 267-1181.
    Après les heures d’ouverture ou durant les jours fériés, communiquez avec le service sur appel au 1 800 461-1818.
  2. Remplissez le Formulaire de maladies transmissibles à déclaration obligatoire (en anglais seulement) et envoyez le formulaire au numéro de télécopieur confidentiel du Service des MI au 705 360-7324.

Diagnostic de la rougeole

  1. Évaluez les signes et les symptômes. Voici les signes et les symptômes de la rougeole :
    • Une fièvre prodromique (de 38,3 ou plus par voie orale)
    • Coryza
    • Toux
    • Conjonctivite
    • Somnolence
    • Irritabilité
    • Taches de Koplik
    • De 3 à 7 jours après l’apparition des symptômes, une éruption maculopapulaire caractéristique apparaît sur le visage et se propage ensuite sur le corps du patient pendant au moins trois jours.
    • Photos de CDC
  2. Évaluez les antécédents de voyage et de vaccination.
  3. Communiquez avec le laboratoire de Santé publique de l’Ontario avant de prélever des échantillons au 1 877 604-4567
  4. Remplissez le Formulaire de réquisition du laboratoire (an anglais seulement) pour chaque échantillon. Le formulaire doit contenir les informations suivantes :
    • Nom et numéro de téléphone du médecin ou du professionnel de la santé qui présente le formulaire
    • Test(s) requis et type d’échantillon
    • Indications pour le test = « Cas soupçonné de rougeole »
    • Case de diagnostic cochée
    • Milieu/population/source du patient
    • Antécédents d’exposition et de voyage en dehors de la région pendant les 21 jours précédant l’apparition des symptômes
    • Antécédents de vaccination
    • Informations cliniques avec les symptômes et la date d’apparition
    • Pour une sérologie en phase aiguë : indiquez clairement « détection des anticorps IgG et IgM rougeoleux en sérologie en phase aiguë » pour les échantillons prélevés dans les sept jours de
    • l’apparition de l’éruption cutanée
    • Indiquez si le bureau de santé publique local a été avisé
  5. Vérifiez la date d’expiration de la trousse de prélèvement. Le laboratoire de SPO ne testera pas les échantillons prélevés si les trousses sont périmées.
  6. Prélevez les échantillons.
    • Écouvillonnage du nasopharynx. Écouvillonnage du nasopharynx. Utilisez la trousse pour la détection de virus respiratoires et prélevez l’échantillon dans les sept jours suivant l’apparition de l’éruption cutanée. 
    • Écouvillonnage de la gorge. Utilisez la trousse de culture de virus et prélevez l’échantillon dans les sept jours suivant l’apparition de l’éruption cutanée.
    • Échantillon d’urine. Utilisez un contenant stérile et prélevez l’échantillon dans les 14 jours suivant l’apparition de l’éruption cutanée. 
    • Sang total ou sérum IgG et IgM en sérologie en phase aiguë. Utilisez la trousse de culture de virus et prélevez l’échantillon dans les sept jours suivant l’apparition de l’éruption cutanée.
  7. Envoyez les échantillons au laboratoire de SPO pour qu’ils soient analysés. Pour accélérer les tests, envoyez les échantillons au site du laboratoire de SPO de Toronto.
    • Placez l’échantillon dans un sac pour matières infectieuses et scellez le sac.
    • Les échantillons doivent être conservés au réfrigérateur à une température située entre 2 et 8 °C après le prélèvement et expédiés au laboratoire de Santé publique sur de la glace.
    • Les échantillons de rougeole urgents (STAT) doivent être expédiés séparément des échantillons de routine.
  8. Offrez des conseils au patient.Counselling and instructions for suspect or confirmed cases

Conseils et instructions pour les cas soupçonnés ou confirmés

Il n’est pas nécessaire d’attendre la confirmation du laboratoire pour mettre en place des mesures de contrôle.

  • Dites aux personnes faisant l’objet d’une enquête et les cas confirmés de prendre les mesures suivantes :
    • Rester à la maison. S’isoler et éviter de fréquenter des garderies, des écoles, des établissements d’enseignement postsecondaire, des lieux de travail, des lieux de culte, des événements sportifs, des établissements de soins de santé et d’autres établissements collectifs, et éviter les contacts avec les personnes qui ne font pas partie du ménage pendant les quatre jours suivant l’apparition de l’éruption cutanée. Cela s’applique à tous les cas, quels que soient les antécédents de vaccination.
    • Éviter tout contact avec des personnes n’appartenant pas au ménage et éviter tout contact avec des personnes présentant un risque élevé (femmes enceintes, nourrissons de moins de 12 mois et personnes immunodéprimées).
  • Si des soins médicaux sont nécessaires, avisez votre patient de communiquer avec les fournisseurs de soins de santé et l’hôpital avant son arrivée, afin que les précautions appropriées en matière de prévention et de contrôle des infections (PCI) puissent être mises en place pour éviter les expositions.
  • Informez votre patient qu’il recevra un appel de la Santé publique.

Conseils et instructions pour les contacts

Si votre client vous appelle pour vous informer qu’il a été exposé à la rougeole :

  1. Examinez l’état de vaccination du patient.
  2. Déterminez si le patient présente des symptômes.
État État de la vaccination Mesure

Symptomatique

Sans objet

Asymptomatique

Susceptible ou état de la vaccination inconnu    

Asymptomatique

Entièrement vacciné

  • Recommandez à votre patient de surveiller les symptômes de la rougeole pendant les 21 jours suivant l’exposition. S’il présente des symptômes, dites-lui de rester à la maison et de vous appeler.
  • L’isolement n’est pas requis.

Si votre patient est immunodéprimé :

Mesures de prévention et de contrôle des infections (PCI)

Mesures de PCI pour les travailleurs des soins de santé

  • Tous les travailleurs de la santé doivent avoir reçu un vaccin documenté contre la rougeole.
  • Seuls les travailleurs de la santé ayant une immunité présumée contre la rougeole doivent prodiguer des soins aux patients dont la rougeole est soupçonnée ou confirmée.
  • Tous les travailleurs de la santé, peu importe l’immunité présumée, doivent porter un masque respiratoire N95 dont l’ajustement et le scellement ont été vérifiés lorsqu’ils entrent dans la chambre d’un patient dont un cas de rougeole est soupçonné ou confirmé ou lorsqu’ils lui prodiguent des soins.
  • Les travailleurs de la santé doivent procéder à une évaluation des risques au point de soins (ÉRPS) avant d’entrer dans la pièce. Des équipements de protection individuelle (ÉPI) supplémentaires peuvent être ajoutés en fonction des exigences de l’ÉRPS.

Précautions en matière d’isolement pour les cas soupçonnés ou confirmés de rougeole

  • Les patients doivent être pris en charge dans le cadre des pratiques de base et des précautions contre la transmission par voie aérienne.
  • Si vous prévoyez de faire passer un test de dépistage de la rougeole à un patient dans une clinique ou un bureau, fixez le rendez-vous du patient de manière à réduire au maximum l’exposition à d’autres personnes, par exemple, le dernier rendez-vous de la journée.
  • Accompagnez immédiatement les patients dans une chambre individuelle à circulation d’air négative (chambre d’isolement des infections aéroportées [CIIA]), avec la porte fermée et une affiche en place.
  • S’il n’y a pas de CIIA de disponible, le patient doit immédiatement être dirigé vers une chambre individuelle avec la porte fermée et vous devez lui remettre un masque médical à porter pendant le rendez-vous.
  • Après le départ du patient, la porte de la salle d’examen doit demeurer fermée et une affiche doit indiquer que la salle ne doit pas être utilisée. Laissez suffisamment de temps pour que l’air se renouvelle dans la pièce et soit exempt de particules respiratoires avant d’autoriser des personnes non immunes d’y pénétrer. Si les changements d’air ne sont pas connus, il est prudent d’attendre deux heures.

Preuve de l’immunité contre la rougeole pour les employés du secteur de la santé

Tous les employés (par exemple, le personnel infirmier, les médecins, le personnel de soutien) doivent s’assurer que leurs vaccins sont à jour, y compris le vaccin contre la rougeole. Une vaccination contre la rougeole à jour signifie que l’employé a reçu deux (2) doses d’un vaccin contenant la rougeole.

Lors de l’examen de l’état de vaccination d’un employé, les documents suivants constituent une preuve acceptable de l’immunité contre la rougeole. When reviewing an employee’s immunization, the following is considered as acceptable proof of measles immunity.

Preuve acceptable de l’immunité contre la rougeole pour les employés du secteur de la santé

  • Documentation de l’obtention de deux doses d’un vaccin contenant la rougeole le jour du premier anniversaire ou après, les doses ayant été administrées à au moins quatre semaines d’intervalle; OU
  • Preuve d’immunité en laboratoire.

Conseils d’exclusion pour les travailleurs de la santé atteints de la rougeole

Les travailleurs de la santé, peu importe leur année de naissance, ne doivent pas se présenter au travail s’ils ont la rougeole. Ils peuvent reprendre le travail dès qu’ils ne sont plus contagieux (4 jours après l’apparition de l’éruption cutanée).

Recommandations relatives à la prophylaxie postexposition et conseils d’exclusion pour les travailleurs de la santé qui ont été exposés à la rougeole

Tout travailleur de la santé qui est exposé de manière significative à une personne atteinte de la rougeole, que ce soit dans un milieu de soins de santé ou dans la communauté, doit déclarer cette exposition à son service de santé au travail. Le service de santé au travail doit examiner le statut immunitaire d’un travailleur de la santé qui a été exposé à un cas confirmé de rougeole.

Critères Recommandations

Tout travailleur de la santé exposé qui a une preuve d’immunité (définie ci-dessus) 

Peut continuer à travailler et à prodiguer des soins aux patients dont la rougeole est soupçonnée ou confirmée.

Tout travailleur de la santé exposé qui a déjà reçu une dose de vaccin contenant la rougeole et qui n’a pas de preuve laboratoire de son immunité contre la rougeole

Doit passer un test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole
ET
doit recevoir une deuxième dose d’un vaccin contenant la rougeole (p. ex., le vaccin ROR) s’il n’y a pas de contre-indications
ET
ne doit pas se présenter au travail ou fréquenter tout établissement de soins de santé dans l’attente des résultats de la sérologie.

Recommandations pour l’exclusion de tout travailleur de la santé en fonction des résultats de la sérologie :

  • Si le test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole est positif, le travailleur de la santé peut retourner au travail.
  • Si le test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole est négatif, le travailleur de la santé est considéré comme étant sensible à la maladie et doit être exclu du lieu de travail ou de tout établissement de soins de santé du 5e jour après la première exposition au 21e jour après la dernière exposition. Les personnes ne doivent pas fréquenter le lieu de travail, qu’elles aient ou non reçu le vaccin ROR ou des immunoglobulines après l’exposition.

Tout travailleur de la santé exposé qui n’a pas de document attestant de son immunité (p. ex., pas de sérologie antérieure pour les anticorps contre la rougeole et aucune preuve de l’administration d’un vaccin contenant la rougeole) 

Doit passer un test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole
ET
doit recevoir une dose d’un vaccin contenant la rougeole (p. ex., le vaccin ROR) s’il n’y a pas de contre-indications 
ET
ne doit pas se présenter au travail ou fréquenter tout établissement de soins de santé dans l’attente des résultats de la sérologie, car il est considéré comme étant sensible à la maladie.
 
Recommandations pour l’exclusion de tout travailleur de la santé en fonction des résultats de la sérologie :

  1. Si le test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole est positif, le travailleur de la santé peut retourner au travail.
  2. Si le test de dépistage des anticorps IgG contre la rougeole est négatif, le travailleur de la santé est considéré comme étant sensible à la maladie et doit être exclu du lieu de travail ou de tout établissement de soins de santé du 5e jour après la première exposition au 21e jour après la dernière exposition. Les personnes ne doivent pas fréquenter le lieu de travail, qu’elles aient ou non reçu le vaccin RRO ou des immunoglobulines après l’exposition.

Tout travailleur de la santé exposé dont la sérologie des anticorps contre la rougeole est négative et qui n’a jamais reçu de vaccin contenant la rougeole

Doit recevoir un vaccin contenant la rougeole (p. ex., le vaccin ROR) dès que possible après l’exposition s’il n’y a pas de contre-indication.
ET
doit être exclu du lieu de travail ou de tout établissement de soins de santé du 5e jour après la première exposition au 21e jour après la dernière exposition. Les personnes ne doivent pas fréquenter le lieu de travail, qu’elles aient ou non reçu le vaccin ROR ou des immunoglobulines après l’exposition.

Si la rougeole clinique ne se développe pas après l’exposition, une deuxième dose d’un vaccin contenant la rougeole (p. ex., le vaccin ROR) doit être administrée au moins quatre semaines après la première.

Tout travailleur de la santé exposé chez qui le vaccin contenant la rougeole est contre-indiqué pour des raisons médicales (p. ex., immunodéprimé, grossesse) 

Doit recevoir des immunoglobulines humaines dans les six jours suivant l’exposition.
ET
doit être exclu du lieu de travail ou de tout établissement de soins de santé du 5e jour après la première exposition au 28e jour après la dernière exposition, car l’immunoglobuline peut prolonger la période d’incubation de la rougeole. Les personnes ne doivent pas fréquenter le lieu de travail, qu’une PPE ait été administrée ou non. 
 
Le vaccin ROR doit être reporté de cinq à six mois après l’administration de l’immunoglobuline si les contre-indications sont réévaluées (p. ex., pour les femmes enceintes).

Prophylaxie postexposition (PPE) pour les contacts avec des personnes autres que les travailleurs de la santé

The timely administration of Measles, Mumps, and Rubella (MMR) vaccine or immunoglobulin (Ig) through the intramuscular route (IMIg) or the intravenous route (IVIg) can reduce the risk of infection in susceptible individuals exposed to measles or in the case of IMIg/IVIg can reduce clinical severity if measles infection occurs.

PEP is not 100% effective and all susceptible contacts who receive PEP should be counseled on the signs and symptoms of measles; to avoid contact with high-risk individuals, infants < 12 months of age, immunocompromised individuals, and susceptible pregnant individuals); and to avoid settings or gatherings where high risk individuals are likely to frequent.

When MMR vaccine is offered greater than 72 hours after exposure, it is no longer considered PEP but represents an opportunity to update immunizations and offers protection from any subsequent measles exposures.

If an individual is born prior to 1970 and is a contact of a measles case, in some circumstances a dose of MMR vaccine would be warranted. Although adults born before 1970 are generally presumed to have acquired natural immunity to measles, the type of exposure, the timing of the exposure, the susceptibility of the contact (if known), the health status of the contact, and their occupation should be considered to determine if they should receive publicly funded vaccine. For example, a dose of MMR vaccine would be warranted for an immunocompetent household contact of a measles case with unknown vaccine history and identified within 72 hours of exposure. There is no harm in giving these individuals a dose of MMR vaccine.

As per the 2018 National Advisory Committee on Immunization (NACI) recommendation, it is not recommend that susceptible immunocompetent individuals older than 12 months of age, who are not pregnant, receive Ig for PEP due to the low risk of disease complications and the practical challenges of administering Ig products

Population Temps depuis l’exposition à la rougeole*
72 heures ou moins    
Temps depuis l’exposition à la rougeole*
73 heures – six jours

Nourrissons sensibles à la maladie âgés de 0 à 6 mois [8]

IMIg (0.5 mL/kg) [2]

IMIg (0.5 mL/kg) [2]

Nourrissons immunocompétents sensibles à la maladie âgés de 6 à 12 mois    

Vaccin ROR [1]

IMIg (0.5 mL/kg) [2,7,8]

Personnes immunocompétentes sensibles à la maladie âgées de 12 mois et plus

Vaccin de la série ROR [3,7]

Vaccin de la série ROR [3,7]

Femmes enceintes sensibles à la maladie [4]

IVIg (400 mg/kg)
ou
IMIg (0.5 mL/kg), protection limitée si 30 kg ou plus [5]

IVIg (400 mg/kg)
ou
IMIg (0.5 mL/kg), protection limitée si 30 kg ou plus [5]

Susceptible immunocompromised individuals six months of age and older

IVIg (400 mg/kg)
ou
IMIg (0.5 mL/kg), protection limitée si 30kg or more [5,6]

IVIg (400 mg/kg)
ou
IMIg (0.5 mL/kg), protection limitée si 30 kg or more [5,6]

Personnes dont l’immunité contre la rougeole est confirmée

Aucune PPE n’est requise

Aucune PPE n’est requise

Références : Vaccins contre la rougeole : Guide canadien d'immunisation

Notes :

  • [1] Deux doses supplémentaires du vaccin ROR administrées après l’âge de 12 mois sont nécessaires pour assurer une protection à long terme.
  • [2] Si le volume d’injection est un problème majeur, l’IgIV peut être administrée à une dose de 400 mg/kg.
  • [3] Les personnes immunocompétentes sensibles âgées de 12 mois et plus ne sont pas prioritaires pour recevoir des Ig après une exposition à la rougeole en raison du faible risque de complications de la maladie et des difficultés pratiques liées à l’administration de la gestion des contacts.
  • [4] Administration subséquente d’une série de vaccins ROR pour une protection future.
  • [5] Pour les personnes pesant 30 kg ou plus, les IMIg n’offrent pas une protection complète, mais peuvent prévenir certains symptômes.
  • [6] Chez les personnes infectées par le VIH, on sait que le titre d’anticorps contre la rougeole diminue plus rapidement au fil du temps que chez les personnes non infectées par le VIH. Une dose d’Ig doit être envisagée chez les personnes infectées par le VIH présentant une immunosuppression grave après une exposition connue à une rougeole confirmée, même en cas d’une vaccination ROR antérieure documentée. Peu importe le statut vaccinal avant la transplantation, l’administration d’Ig doit être envisagée dans le cas des transplantations de cellules souches hématopoïétiques (TCSH), à moins que les personnes soient vaccinées après la TCSH et que l’on sache qu’elles ont un titre d’anticorps contre la rougeole adéquat.
  • [7] Le vaccin ROR n’offre pas une protection PPE 72 heures après l’exposition; toutefois, il ne faut pas reporter l’administration des deux doses pour assurer une protection à long terme.
  • [8] Deux doses d’un vaccin contenant la rougeole sont encore nécessaires après le premier anniversaire pour assurer une protection à long terme.
  • [*] L’Ig doit être administrée seulement dans les 6 jours suivant l’exposition à la rougeole; à moins d’une contre-indication, les personnes qui reçoivent de l’Ig doivent recevoir un vaccin contenant la rougeole après un intervalle déterminé, une fois que les anticorps contre la rougeole administrés passivement se sont dégradés. Pour obtenir plus d’information, consultez la page Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l’immunisation, Partie 1.

Accès à l’immunoglobuline (Ig)

Si l’Ig est indiquée pour une personne, les hôpitaux commandent habituellement le produit auprès de la Société canadienne du sang (SCS), qui sera administré par le fournisseur de soins de santé, et non par le bureau de santé.

La SCS dispose de plusieurs marques d’Ig disponibles pour les IMIg et les perfusions intraveineuses (IVIg). Les deux produits sont disponibles auprès des laboratoires de médecine transfusionnelle des hôpitaux locaux. L’IVIg peut être commandée uniquement par des fournisseurs hospitaliers à l’aide du formulaire de demande d’Ig du ministère de la Santé (autre que neurologique), car elle nécessite une administration à l’hôpital et une surveillance active du patient pendant plusieurs heures de perfusion. Le RROCS et le ministère de la Santé sont au courant des recommandations du CCNI concernant l’utilisation d’IVIg pour une PPE contre la rougeole et prévoient d’ajouter la PPE contre la rougeole aux Lignes directrices ontariennes de gestion de l’utilisation de l’immunoglobuline dans une mise à jour ultérieure.

Les hôpitaux qui ont des questions peuvent se référer à la section « Services aux hôpitaux » du site web de la SCS à Services aux hôpitaux – Société canadienne du sang. Les bureaux de santé publique qui ont des questions concernant l’approvisionnement en Ig dans le cadre de la rougeole doivent communiquer avec la banque de sang de leur hôpital local.

Critères actuels d’admissibilité aux vaccins contenant la rougeole financés par l’État pour les personnes non vaccinées ou sans preuve de vaccination

Âge Nombre de doses recommandées Critères

 6 à 11 mois

Une dose

  • Voyage dans des régions où la transmission de la rougeole est plus importante.
  • Deux doses supplémentaires sont nécessaires à partir du premier anniversaire, voir la rangée ci-dessous.

1 à 17 ans

Deux doses

Administrés à intervalle régulier à :

  • 1 an (1re dose – ROR) et
  • 4 à 6 ans (2e dose – RROV) [9] 

18 ans et plus

Une ou deux doses

Une deuxième dose peut être administrée :

  • Selon le jugement clinique du fournisseur de soins de santé.
  • Aux travailleurs de la santé.
  • Aux étudiants postsecondaires.
  • Aux personnes qui voyagent dans des régions où la transmission de la rougeole est plus importante.

Notes:

  • [9] Le meilleur moment pour administrer la dose de rappel entre 4 et 6 ans est à l’âge de 4 ans.

Ressources

  1. Résumé épidémiologique amélioré – La rougeole en Ontario, Santé publique Ontario
  2. La rougeole : Information à l’intention des professionnels de la santé, Santé publique Ontario
  3. Rapport technique : Recommandations provisoires pour les PCI et le port d’ÉPI pour les soins aux personnes ayant la rougeole (suspectée ou confirmée), Santé publique Ontario
  4. Formulaire de réquisition du laboratoire (en anglais seulement)
  5. Test PCR pour le diagnostic de la rougeole (en anglais seulement)
  6. Test de sérologie pour la rougeole (en anglais seulement)
  7. Infectious Disease Protocol Appendix 1: Case Definitions and Disease-Specific Information Disease: Measles, Ministère de la Santé
  8. La rougeole : Information à l’intention des professionnels de la santé, Santé publique Ontario
  9. Vaccins contre la rougeole : Guide canadien d’immunisation – Canada.ca
  10. Mise à jour du CCNI sur la prophylaxie post-exposition contre la rougeole : RMTC:2018;44(9) – Canada.ca